Nos guides en formation pour le meilleur à venir pour les randonneurs
Voilà un petit aperçu de leur expérience :
Ont-ils apprécié et réussi cette formation ?
Ont-il eu leur diplôme ? ou ont-ils besoin d'une session de rattrapage ?
Ou réclament-ils une session de perfectionnement ?
Formation BFA2 (Brevet Fédéral d’Accompagnateur/trice de randonnée pédestre de niveau 2).
Brigitte, Martine et votre narrateur (Maurice) ont choisi de participer à cette formation organisée dans le cadre de la FSGT les 20.21 et 22 septembre 2024 à Laffrey en Isère.
Nous sommes partis de la SSOL en co-voiturage direction Laffrey en suivant le GPS. Nous sommes arrivés les premiers au centre de vacances du Relais de Chantelouve. Ce centre nous a rappelé les colonies de vacances et du coup nous a rajeuni de quelques années. (Chambres avec 3 à 4 « petits » lits superposés, WC et douche sur l’étage). Heureusement l’organisation avait réservé des chambres single aux participantes et des chambres à deux pour les hommes.
https://www.isere-tourisme.com/hebergement-daccueil-collectif/le-relais-de-chantelouve
Une fois installés, nous avons pris notre premier repas en commun avec l’ensemble du groupe (comme à la cantine).
Au fil des présentations, nous avions l’impression que deux mondes se trouvaient autour de la table : Les alpins majoritaires d’un côté qui faisaient état de marche de 15 à 20km avec des dénivelés de 1000 à 1500m et les vosgiens, c’est-à-dire nous trois, de l’autre avec des marches de 13 à 15km et de dénivelés de 900m maxi.
Tous les alpins semblaient être des vieux baroudeurs qui connaissaient parfaitement tous les massifs autour de Laffrey, qui encadraient des groupes supérieurs à 30 personnes et dont les clubs organisaient deux à quatre sorties par semaine. Nous avions l’impression de jouer le remake de David contre Goliath.
Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner très colonie de vacances, nos deux animateurs, Patrick Monti et Lionel Pichot, nous attendaient à 8h30 dans la salle de travail. Nous avons commencé par une information sur le rôle et la responsabilité du guide, la prévention et la gestion de crise, histoire de nous rappeler que les guides peuvent être poursuivis jusqu’au pénal en cas de manquements !!! (Dangereux d’être guide).
Nous avons appris l’utilisation de la boussole et de l’altimètre, les seuls outils à ne jamais tomber en panne, et n'avons qu'effleuré l’utilisation du GPS, qui en fin de compte, ne doit être utilisé qu’en complément d’une bonne carte IGN.
Puis nous avons abordé la météorologie, la nivologie, et la conduite à tenir en cas d’orage et de foudre.
A 19H, nous avons eu droit à une excellente Pizza maison
Pour bien la digérer, nous sommes repartis en salle jusqu’à 23H pour préparer le plan de marche et d’itinérance du lendemain, en tirant des traits sur la carte IGN à l’aide de la boussole, en se basant sur les indications de la carte (Courbes de niveau, chemins existants, points d’eau, forêt, falaises etc…), le tout agrémenté d’un déplacement sans visibilité pour monter au Tabor situé à 2355m. …)
Nous n’avons pas eu besoin de berceuses pour nous endormir et étions tous un peu inquiets de ce qui nous attendait sur le terrain le lendemain.
Le lendemain 7H, tout le monde debout, 8H départ vers La Chaud St Honoré (station de ski fantôme car abandonnée) située1500m d’altitude pour une mise en pratique de la théorie de la veille.
Eh bien, les vosgiens "alsaciens" se sont plutôt bien débrouillés! Ils ont souffert sur le premier kilomètre (dénivelé, altitude et appréhension) mais ont rapidement pris le rythme des baroudeurs alpins. Ils se sont bien sortis des pièges et ont emmené leur groupe à bon port. Arrivés là-haut, nous avons appris à sécuriser un passage avec cordages et mousquetons, à faire un harnais de fortune avec des sangles pour assurer une descente raide etc… Après le repas tiré du sac, nous sommes redescendus par le même chemin (4,3km pour un dénivelé de 870m, eh oui, ça fait souffler en montée et ça casse les jambes en descente).
Retour à Laffrey pour un débriefing et pour nous rappeler que nous devons mettre en pratique dans nos clubs respectifs les connaissances acquises durant la formation et qu’il nous faudra participer à un stage pratique organisé dans un an pour valider les compétences acquises et obtenir le diplôme.
Lors de ce 2ème stage, nous devrons retourner le livret de formation renseigné et complété et justifier de l’obtention du PCS1 à l’issue d’une formation prévention et secours civique de niveau 1
Nous sommes repartis de Laffrey un peu fatigués, mais contents d’avoir fait ce stage qui nous a beaucoup appris. Retour maison à 21H.
Nous avons encore du travail à accomplir et comptons sur les randonneurs de la SLS pour mettre en pratique les connaissances acquises, sur la SSOL pour obtenir le fameux livret de formation, et sur un stage chez les pompiers pour obtenir le PCS1.